[INFOGRAPHIE] Legaltechs françaises, tendances 2017 : un secteur émergent en phase de consolidation
91. C’est le nombre de legaltechs, inscrites, en France, au registre du commerce et des sociétés. Parmi ces dernières, en 2017, 16,5 % ont levé des fonds, pour un montant total de 12,8 millions d’euros (60 % d’entre elles ont accepté d’en communiquer le montant et les investisseurs).
Cette enquête révèle par ailleurs une double tendance, qui marque une certaine consolidation de ce secteur :
• la chute du nombre de créations de legaltechs en 2017 par rapport à 2016 (- 40 %)
• la hausse des fonds levés par rapport à 2016 (+ 35,5 %)
Autre chiffre important, illustrant une nette évolution dans les rapports entre avocats, notaires, huissiers et legaltechs : 55,6 %. C’est le pourcentage de professionnels du droit qui ont participé à ces levées de fonds. Il semble donc que l’on ait dépassé le stade de la défiance défensive. Les professionnels du droit ont saisi les opportunités que représentait l’innovation et y investissent.
Un constat encourageant selon Anaïs Richardin, directrice de la rédaction de Maddyness : « le secteur des legaltechs mûrit beaucoup plus vite que d’autres. Preuve en est l’investissement des professionnels dans ces jeunes pousses, qui arrivent pour bousculer leur marché, mais avec lesquelles ils préfèrent être en collaboration plus qu’en confrontation. C’est un signal fort que ces professionnels envoient ».
Autre enseignement de cette enquête, les services proposés sont assez traditionnels (près de 60 % concernent la création d'acte, la création et la gestion d’entreprise ou la défense du consommateur). Plus surprenant, l’étude révèle que moins de 5 % des services concernent la protection des données (cybersécurité, conformité Cnil/règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), etc.). Faut-il s’en inquiéter à six mois de la mise en œuvre du règlement RGPD ?
Consultez l'étude "Legaltechs françaises - Tendances 2017"
* Cette enquête a été réalisée sur la base des données de Maddyness, croisées avec les réponses au questionnaire adressé aux legaltechs figurant dans cette base de données. Ce sondage a été administré on-line sur une période allant du 15 octobre au 17 novembre 2017. Certaines des legaltechs contactées n’ont pas répondu à notre sondage.